- grelin
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• 1694; guerlin 1634; néerl. greling, de 2. grêle♦ Mar. Fort cordage (plus mince, plus grêle que le câble). « un grelin gros comme un doigt » (Vercel). Grelin de halage, d'amarrage.⇒GRELIN, subst. masc.MAR. ,,Gros cordage composé d'aussières commises ensemble et, par conséquent, très fort`` (LE CLÈRE 1960). Filer le grelin qui nous reliait au corps-mort de la bouée, relever l'ancre de pic, établir foc et trinquette furent un jeu d'enfants (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 174).Prononc. et Orth. : [
]. Ds Ac. 1762 puis 1835-1932. Étymol. et Hist. Av. 1529 greslin (PARMENTIER, Œuvres poétiques, Genève-Paris, Droz-Minard, 1971, p. 37). Dér. de grêle (adj.) à cause de la minceur de ce type de cordage, cf. archigrelin « cordage composé de plusieurs grelins » (Encyclop. 1751-Encyclop. méthod., Mar. 1783); suff. -in.. Fréq. abs. littér. : 24.
grelin [gʀəlɛ̃] n. m.ÉTYM. 1694; greslin, av. 1529; guerlin « cordage plus mince que le câble », 1634; de 2. grêle.❖♦ Mar. Fort cordage (plus mince que le câble). → Amure, cit. 1. || Grelin de halage, d'amarrage.0 Enfin, la ligne embarquée, un grelin gros comme un doigt glissa vers le cargo.Roger Vercel, Remorques, IV.
Encyclopédie Universelle. 2012.